poesie d'hier

Contes cruels de jeunesse -Oshima L a jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une qualité de l'imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur...

La vieillesse Viennent les ans ! J'aspire à cet âge sauveur Où mon sang coulera plus sage dans mes veines, Où, les plaisirs pour moi n'ayant plus de saveur, Je vivrai doucement avec mes vieilles peines. Quand l'amour, désormais affranchi du baiser, Ne...

Un bouquet blanc fané Dans mes mains j'ai gardé. Grisé d'avoir osé Déçu d'être oublié Un bouquet desséché Bouquet blanc du passé. Bouquet d'une mariée Que l'on a délaissée Bouquet désespéré De ne plus être aimé. Bouquet blanc espéré Quand je l'ai désiré...

Souvenirs, je vous hais Vous me faites trop mal, Souvenirs, je voudrais Ne plus me sentir sale ! Mais de tout votre poids Vous vous laissez aller, Et je ne voudrais pas En face de vous, pleurer. Anéantissez-moi Ou libérez ma vie, Ecrasez-moi du doigt...

La MULATRESSE SOLITUDE Héroïne de la résistance et de l'oppression en Guadeloupe. Le 29 Novembre 1802, agée de seulement 30 ans, SOLITUDE fut pendue au grand mat des supplices au cri de "Vivre Libre ou Mourir". La solitude libère Mon âme de forçat Que...

"Dans la lumière du soir, Quand commence à couler Vers moi son doux regard ... Lorsque je vois briller Dans le fond de ses yeux Une flamme attristée ..." Faut-il encore fermer les yeux Et sceller d'une larme amère Un sentiment si mystérieux ? Faut-il...

J 'aime mes yeux Quand ils me disent ... je t'aime Ou bien ... je te déteste, Quand ils regardent droit Ou bien qu'ils se détournent, Quand ils rassurent les uns Ou qu'ils font peur aux autres ... J'aime mes dents Quand elles me font grincer ... Quand...

Ce qui me fait rougir Et qui me fait douter, Ce qui me fait frémir Et qui me fait trembler, Ces moments de bonheur Que je connais le soir, Ce sentiment douceur Qui ne mène nulle part, Ce qui me fait rêver Et qui me fait souffrir, Ce qui me fait pleurer...

Des mots d’espoir et d’infini J’aurai voulu que tu me dises, Impératrice de tes nuits J’aurai voulu que tu m’élises. Pour m’éveiller chaque matin Dans la tiédeur de tes draps, Et sans penser au lendemain Me rendormir dans tes bras. Pour ne jamais plus...

Elle contemple en silence Son reflet déparé, Et dans son impuissance A devenir beauté, Va du moins essayer A bien s'améliorer. Il va téléphoner .... Que faire en attendant ? Oubliant le miroir Pour un infime instant Elle risque dans le noir De perdre...